Henri Ghéon
Naissance | 15 mars 1875 Bray-sur-Seine |
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Décès | 13 juin 1944 (à 69 ans) Paris |
Nationalité | Français |
Activités | Poète, dramaturge, médecin écrivain, critique littéraire, biographe |
Religion | Église catholique |
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Distinction | Chevalier de la Légion d'honneur |
Henri Léon Vangeon, en littérature Henri Ghéon, né le 15 mars 1875 à Bray-sur-Seine (Seine-et-Marne) et mort le 13 juin 1944 à Paris, est un médecin et écrivain français, à la fois poète, auteur dramatique et critique littéraire.
Sommaire
1 Biographie
2 Œuvres
3 Bibliographie
4 Liens externes
5 Notes et références
Biographie |
Fils d'Alphonse Antoine Vangeon, pharmacien à Bray-sur-Seine et de Paméla Noémie Petit, il fait ses études secondaires à Sens et vient à Paris en 1893 pour entreprendre des études de médecine. Il se lance parallèlement dans une carrière littéraire en écrivant des poèmes, loués à la fois par Francis Jammes et par Mallarmé, et en publiant des critiques dans des revues d'avant-garde. En 1897, il fait la rencontre d'André Gide, qui va devenir son ami intime[1] jusqu'à sa mort et son guide littéraire. Il le fait entrer à la direction de la revue L'Ermitage auprès d'Édouard Ducoté. En novembre 1908, il fait partie des fondateurs de La Nouvelle Revue française. Il fut membre du Comité de direction de l'Association du Foyer de l’Abbaye de Royaumont.
Mais la Première Guerre mondiale va changer l'orientation de sa vie et, en partie, de sa carrière. Engagé comme médecin sur le front de Belgique, il recouvre la foi catholique à Noël 1915. Foi dont il devient un fervent défenseur. L'Homme né de la guerre, pour reprendre le titre donné au récit de sa conversion, va désormais mettre son art au service de Dieu et de l'apostolat. Il devient tertiaire de l'ordre Dominicain en 1922 et prend comme nom de religieux, frère Pierre-Dominique, prénom de son ami Dupouey, qui hâta sa conversion. Il meurt le 13 juin 1944 dans le 16e arrondissement de Paris[2]. Il est enterré dans la concession des Pères Dominicains.
Il participe à La Revue fédéraliste ( Cahier mensuel de politique et de poésie), publiant en particulier un appel pour soutenir une compagnie théâtrale " Les compagnons de Notre-Dame" dans le numéro d'octobre 1926.
Il laisse également de très rares œuvres peintes, des huiles à dominante naturaliste, parfois cloisonnées, réalisées sur les conseils du peintre fauve Victor Dupont[3].
Œuvres |
La Solitude de l'été. Les campagnes simples (1897)
Le Pain. Tragédie populaire en 4 actes et 5 tableaux (1912)
Foi en la France poèmes du temps de guerre per patriam ad dominum (1916)- L'Homme né de la guerre
Jeux et miracles pour le peuple fidèle (1922)
Partis Pris. Réflexions sur l'art littéraire (1923)
La Bergère au pays des loups (1923)
Les Trois Miracles de Sainte Cécile (1923)
La Merveilleuse Histoire du jeune Bernard de Menthon. En trois journées et un épilogue (1924)
Le Triomphe de Saint Thomas d'Aquin (1924)
Le Comédien et la grâce, pièce d'après la vie de Saint Genès (1925)- Sainte Thérèse de Lisieux
La Parade du Pont du diable d'après la légende de Saint Kado (1926)
Les Trois Sagesses du vieux Wang (1927)
Demos esclave et roi (1927)
La Fille du sultan et le bon jardinier. Conte en trois tableaux d'après une chanson flamande (1928)
Les Jeux de l'enfer et du ciel (1929)
La Vieille Dame des rues (roman), Fkammarion, (1930)
Sainte Anne d'Auray (1931)
Épiphanie ou le voyage des trois rois (1931)
Promenades avec Mozart, l'homme, l'œuvre, le pays (1932)
Le Saint Curé d'Ars (1928)
Le Noël sur la place ou les enfances de Jésus (1935)
Noêl ! Noël ! (1935)- Le Pauvre sous l'escalier. Trois Épisodes d'après la vie de saint Alexis
- Saint Jean Bosco
Féerie le petit Poucet, impromptu en trois actes pour les enfants (1935)
Les Détours imprévus (1937)
La Quête héroïque du Graal. Action romanesque et féerique en cinq parties et dix tableaux (1938)
Marie, Mère de Dieu (1939)- Judith. Œdipe ou le crépuscule des dieux
- L'Art du théâtre
- Dramaturgie d'hier et de demain
Saint Martin (1941)
Sainte Claire d'Assise (1944)- Les Jeux de l’enfer et du ciel
La Cathédrale Incendiée, musique d'Albert Alain
Correspondance Henri Ghéon - André Gide, t. 1 1897-1903, t. II 1904-1944, Paris : Gallimard, NRF, 1976
Correspondance Vielé-Griffin - Ghéon, édition critique établie par Catherine Boschian-Campaner, Paris : H. Champion, 2004 (ISBN 2-7453-0982-X)
Bibliographie |
Henri Brochet, Henri Ghéon, Les presses d'Ile-de-France, 1946
Maurice Deléglise, Le théâtre d'Henri Ghéon : Contribution à l'étude du renouveau théâtral, Sion, 1947
Geneviève Duhamelet, Henri Ghéon. L'homme né de la guerre. Foyer Notre-Dame (Coll. « Convertis du XXe siècle », 1), Bruxelles 1951.
Jacques Maritain, Henri Ghéon, dans Œuvres complètes, volume III, p. 1314-1317, éditions universitaires Fribourg Suisse, éditions Saint Paul Paris, 1984
Catherine Boschian-Campaner, Henri Ghéon, camarade de Gide : Biographie d'un homme de désirs, Presses de la Renaissance, 2008 (ISBN 978-2750904067)
Liens externes |
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- Blog sur Henri Ghéon : Henri Ghéon et ses œuvres
Notes et références |
Correspondance entre Henri Ghéon et André Gide, de 1897 à 1944, publiées en 1976 par les éditions Gallimard. Deux tomes, 1007 pages.
Archives de Paris 16e, acte de décès no 1435, année 1944 (page 5/31)
Yann Gobert-Sergent, Le peintre Victor Dupont (1873-1941) - Un Boulonnais parmi les Fauves, Arras, Bulletin de la Commission départementale d'histoire et d'archéologie du Pas-de-Calais, tome no 19, octobre 2012, p. 55 à 77.
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